L’acceptation du passeur d’âmes
L’acceptation est la phase cruciale pour le déclenchement du passage de l’âme. La personne doit admettre la situation, prendre conscience de quelque chose « d’anormal » et vouloir revenir à la situation précédant le traumatisme. Même lorsque la prise de conscience a été réalisée, le travail peut être arrêté ici. Et ce n’est pas au passeur d’âmes d’apporter un jugement sur la situation, chacun restant maître de sa vie, et le thérapeute n’intervenant qu’une fois l’acceptation réalisée.
Enclencher une démarche d’accompagnement
C’est maintenant l’étape ou intervient le passeur d’âme. Si son travail est centré sur l’âme lorsqu’il accompagne une âme errante, son travail va être plus large ici car il concerne non seulement les présences mais également et surtout l’accompagnement de la personne physique présente à ses côtés. Lui expliquer ce qui s’est passé, pourquoi il en est venu à accaparer une âme sur lui, le guider vers la libération et le retour à son propre soi constitue toutes les étapes à réaliser.
Ne pas oublier l’homme
Le passeur d’âmes arrive souvent en « dernier recours », une fois que tout a été tenté par le corps médical et qu’aucune explication/remède ne parvient à soulager les angoisses, douleurs, problèmes. On prend souvent contact auprès de lui suivant la recommandation d’une autre personne ou par une autre porte d’entrée (magnétisme/réflexologie…). Les personnes qui viennent vous voir ne savent souvent pas à quoi s’en tenir, même si elles vous disent souvent « j’y crois ». Il est donc essentiel de bien les guider dans ce parcours. Il s’agit souvent d’une prestation que la personne ne fera qu’une seule fois dans sa vie, donc bien lui expliquer les étapes, les conséquences, les ressentis à avoir va lui permettre de vivre pleinement ce moment sans angoisses ou appréhensions.
1. Les déroulé des étapes
Vous allez enlever des éléments présents depuis quelques mois, quelques années voir des décennies. Les personnes vivent depuis longtemps avec une présence qui leur parle, qui leur fait agir d’une manière qui n’est pas forcément la leur. Qu’il s’agit d’une âme qui veut du mal ou d’un proche qui veut du bien, cette présence vient puiser votre énergie (c’est ce qui la fait vivre).
Vu de l’extérieur, il s’agit d’une libération car la personne va enfin être libre de vivre suivant sa vie. Mais vu de l’intérieur, les choses se sont installées progressivement. Au moment du « traumatisme » initial, la personne ne saisit/perçoit pas immédiatement la modification, l’associant au trouble passager du deuil ou du choc.
En effet, nous avons souvent à faire à un décès dont les conséquences psychologiques ont un impact sur une période plus ou moins grande. Le délai avec le retour à la situation pré-traumatique prend du temps et la personne n’a plus forcément en tête cet état initial et ne s’aperçoit donc pas du décalage. Il en est de même de l’entourage qui associe au choc initial le changement de comportement. Avec le temps, le lien entre ce moment et votre changement d’être, cette « petite voix » qui vous parle s’est installé comme si elle avait toujours été présente. Et la véritable séparation est douloureuse.
Choc initial(décès, agression, mauvaise nouvelle…) |
Période traumatique |
Retour à la vie « normale » |
Prise de conscience |
Départ de l’entité |
Deuil, acceptation |
Retour au « vrai » soi |
Âme / Entité |
Arrivée de l’âme/ entité |
Vie de bonheur |
Alerte danger |
Vers de nouveaux horizons |
Parcours de l’âme |
Parcours de l’homme |
2. Choc initial
L’analyse du choc initial se fait au début de la séance pour trouver ce qui ne va pas, quel est l’origine première du mal-être. Grâce au pendule, aux baguettes (ou vos ressentis), vous avez pu le(s) identifier et répondre aux questions que pouvaient se poser la personne au sujet de l’âme présente : de qui il s’agit, qui est présent depuis combien de temps…
Les situations sont ici spécifiques à chaque personne. Il n’est pas possible d’identifier un choc type. C’est la mort de la grand-mère qui nous a élevée ou au contraire que l’on a vu qu’une fois mais qui représente pour nous un personnage central. C’est l’oncle que l’on allait voir toutes les semaines, le beau-père qui a remplacé le rôle du père pour nous…
3. Période traumatique
Pourquoi la plupart des personnes ne se rendent pas compte immédiatement qu’elles ont subi une emprise ? La réponse est très simple. L’arrivée de l’âme ou de l’entité se fait au moment où la personne est la plus fragile, suite à un traumatisme très fort (mort d’un proche, annonce d’une nouvelle accablante…). C’est durant cette période que :
ü L’on cherche à « garder » la personne auprès de soi et que l’âme reste prisonnière de notre monde. Il peut s’agir d’une « bonne » âme, là n’est pas le sujet. Elle vient nous pomper notre énergie et nous conduit « à côté » de notre vrai soi.
ü On appelle à soi les plus mauvaises pensées/énergies. Le traumatisme psychologique crée une brèche énergétique. L’univers ayant horreur du vide, il va se remplir par ce qui se ressemble de la personne. Les énergies « semblables à ce que vous portez » vont venir remplir le vide et puiser l’énergie de la personne (idée noire, pensée noire…).
Retour à la période « normale »
Que ce soit l’un ou l’autre des possibilités, cette période n’est pas une période « normale » et ne dure pas juste une journée. Les personnes ne peuvent donc pas comparer directement « hier » à « aujourd’hui » et ne se rendent pas forcément compte du changement qui apparaît et qui n’est pas imputable au deuil ou au choc émotionnel. Il n’y a donc pas de retour à une période « normale » mais qui est supposée « être normale » pour la personne. L’âme/entité s’est tranquillement installée et profite d’une vie heureuse, se nourrissant de l’énergie des personnes.
Prise de conscience
Il faut souvent un certain temps (quelques mois/années) pour que la personne se dise que quelque chose ne tourne pas rond. L’élément déclencheur peut provenir :
· D’un trouble physique qui n’arrive pas à se résoudre, malgré tous les traitements ;
· De l’entourage qui vit ou travaille avec la personne depuis des semaines/mois et lui indique régulièrement qu’elle n’est plus comme avant, qu’elle a changé (et pas en bien), qu’elle est prise d’excès de colère, qu’on ne la reconnaît plus… ;
· D’un ras-le-bol intérieur de ne plus se sentir bien, de vouloir changer, évoluer.
La personne qui vient vous voir est donc passée dans cette étape, elle est prête à vous écouter et poursuivre le travail. La formation passeur d’âme vous apprend à faire fonctionner le passage des âmes dans l’autre monde. Le stage passeur d’âme également.
ATTENTION : ne jamais procéder à l’élimination des âmes/entité si la personne ne le souhaite pas, même si vous pensez qu’elle « le mérite ». Qui êtes-vous pour disposer de cette qualité sur autrui ?
Tout le monde ne souhaite pas aller à l’étape suivante. Il faut accepter le cheminement de chacun. Il y a ceux qui ne veulent surtout pas « remuer le passé » malgré les demandes de leur entourage, ceux qui vivent depuis des années voir des décennies avec « leurs » âmes, mari ou enfants décédé, ou ceux qui ne sont pas prêts, ceux qui ne veulent pas savoir car pour eux tout va pour le mieux…
Lorsque le contact se fait pour la prise de rendez-vous, le passeur d’âme rentre en communication énergétique avec la personne et tout ce qui la concerne en terme d’énergie, dont les présences qui l’entourent. Ces dernières prennent alors immédiatement conscience que quelque chose va se tramer pour elle et peuvent agir pour que la libération n’intervienne pas.